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Découvrir l'univers de Victor Vasarely

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Découvrez avec les enfants l'univers de Victor Vasarely l'une des figures marquantes de l'Op Art, un mouvement à la frontière entre les arts et les mathématiques.

 

L'objectif de cette activité est de permettre aux enfants d'expérimenter la technique de l'art optique en mettant en scène la forme ou l'animal de leur choix.

 

Une mise en pratique simple pour des résultats surprenants, qui offre de nombreuses possibilités et plaira aux petits comme aux grands !

Période historique : XXe siècle – Art optique (ou Op art)

Victor Vasarely né le 9 avril 1906 à Pécs (Hongrie) et mort le 15 mars 1997 à Paris, est un plasticien hongrois, naturalisé français en 1961, reconnu comme étant le père de l'art optique.

En 1930, il s'installe à Paris où il débute comme artiste graphiste dans des agences publicitaires. C'est là qu'il effectue son premier travail majeur, Zebra (1939) considéré aujourd'hui comme le premier travail dans le genre op art.

Pendant les deux décennies suivantes, Vasarely développe son propre modèle d'art abstrait géométrique. Le "Christ et Saint Pierre" comptent parmi les rares œuvres religieuses de l'artiste et sont exposées dans la crypte de la cathédrale d'Évry. Vasarely a également conçu les 25 vitraux de l'église œcuménique Saint-François d'Assise de Port-Grimaud dans le Var.

Il travaille aussi pour de nombreuses entreprises et métamorphose en 1972 avec son fils (le plasticien Yvaral -1934/2002), le logotype de Renault. Il réalise également en 1972 la façade des studios RTL au 22 rue Bayard dans le 8e arrondissement de Paris, elle est habillée de lames métalliques et actuellement classée aux monuments historiques.

Contexte et analyse de l'œuvre

Le Contexte :

Dans les années 1920 des artistes, comme Kandinsky (fondateur de l'art abstrait) expérimentent les couleurs et les formes et élaborent des théories sur les effets visuels produits : les couleurs qui vibrent, la sensation de mouvement… Ces premières expériences visuelles sont à l'origine de l'Art Optique.

Victor Vasarely commence par une formation en médecine, il quitte la Hongrie à 24 ans et s'installe à Paris pour étudier les arts, il travaille dans des imprimeries et des agences publicitaires en tant que graphiste. Ses premières œuvres sont déjà très schématiques, ses paysages sont faits de ronds et d'ovales, il continuera pendant près de 20 ans à développer son art géométrique.

L'artiste ne cherche pas de sens dans ses travaux, il ne recherche pas à transmettre des émotions il fait uniquement appel à la perception du spectateur. Les illusions d'optiques ainsi créées perturbent le regard donnant des sensations de mouvement et d'effet tridimensionnel.

 

L'analyse de l'œuvre :

1. En termes de forme
Le « Zèbre » est une peinture de 1938, son format est de 52 x 60 cm. Cette œuvre est considérée comme l'une des premières œuvres d'art optique. Elle représente deux zèbres dont les rayures contrastent et s’entremêlent donnant ainsi l'impression de volume..

 

2. En termes de technique
Travail des lignes, jeux d'ombres et de lumières, mise en mouvement uniquement grâce à des aplats de couleurs sont des notions communes aux travaux de Vasarely. Les zèbres apparaissent non pas grâce à un tracé mais bien par le contraste des bandes intérieures et extérieures au dessin.

 

3. En termes de signification
L'art optique porte bien son nom, ici ce qui compte c'est le visuel, cette nouvelle forme artistique inquiète dans les années 60 parce qu'elle ne véhicule aucune signification, il s'agit d'une forme d'art mathématique dont le seul but est de déstabiliser l'œil du spectateur comme le dit l’artiste : "L’enjeu n’est plus le cœur, mais la rétine".

 

4. En termes d'usage
La plupart des œuvres de l'artiste sont mises en scène à la Fondation Vasarely à Aix-En-Provence, au-delà du grand nombre d'œuvres qu'il a réalisé, Victor Vasarely est aussi à l'origine d'un visuel très connu qu'il a réalisé en 1972 avec son fils Yvaral, il s'agit du logo des automobiles Renault.

1- Les objectifs pédagogiques : enfants de 3 à 6 ans

Matériels :

- Papier Canson® Iris Vivaldi® (185gr/m²)

- Feutres (foncés pour avoir un contraste suffisant)

 

Les objectifs :

- Reporter une forme simple

- Maitriser son geste dans le coloriage

- Colorier en algorithme

 

Le mode opératoire :

Fournissez à chaque enfant une feuille de papier Canson® puis tracez des lignes espacées de 1 cm.

Proposez aux enfants différentes formes simples à dessiner ou reporter sur la feuille : le contour de leur main, des cercles, des cœurs, pensez aux objets qui vous entourent que vous pourriez utiliser. Le tracé devra être effectué au crayon pour pouvoir être gommé après coloriage.

Expliquez-leur le principe du coloriage à savoir de ne colorier qu'une bande sur deux à l'extérieur du dessin puis d'inverser le processus à l'intérieur du dessin, le contraste des deux coloriages mettra la forme du dessin en évidence.

Proposez-leur de marquer d'un point les zones à colorier que vous vérifierez, afin d'éviter les erreurs.

Utilisez un papier Canson® d'un grammage assez fort (minimum 185g/m²) pour qu'il résiste aux passages des feutres.

2 - Les objectifs pédagogiques : enfants de 7 à 11 ans

Matériels :

- Papier Canson® Iris Vivaldi blanc (185gr/m²)

- Papier Canson® Iris Vivaldi noir (185gr/m²) 

 

Les objectifs :

- Développement de la dextérité

- Maîtriser une découpe précise

- Ouverture sur les autres formes d'illusions d'optiques

 

Le mode opératoire :

Fournissez à chaque enfant deux feuilles de papier blanc et une feuille de papier noir Canson®.

La première étape consiste à découper des bandes de papier noir de 2 cm dans la largeur de la feuille, huit bandes suffiront pour un format A4 final. Le travail doit être le plus précis possible.

Ensuite, faites-leur coller ces bandes sur une feuille blanche en les espaçant de 2 cm. Vous obtiendrez ainsi une feuille A4 de rayures blanches et noires régulières.

Veillez à ce que les enfants ne mettent pas trop de colle pour ne pas faire onduler la feuille.

La troisième étape consiste à redécouper votre feuille rayée dans le sens de la longueur. Pour cela, divisez la feuille en 6 bandes horizontales (soit des bandes de 3,5 cm de haut pour un format A4), proposez aux élèves de marquer légèrement leurs tracés de découpe au crayon. La découpe devra être nette et régulière.

Pour finir, les bandes obtenues devront être collées sur la feuille blanche restante avec un léger décalage. Faites coller aux enfants une première bande au bas de leur feuille contre le bord gauche, puis de coller juste au-dessus la suivante décalée d'environ 1 cm, celle d'après sera à nouveau contre le bord gauche, etc… procédez de la même manière pour les autres bandes.L'important pour cette dernière étape est de garder le même décalage : les bandes paires sont alignées verticalement entres elles, les bandes impaires le sont aussi.

Discutez ensuite de l'effet obtenu : les bandes paraissent inclinées et pourtant si vous placez une règle dessus, force est de constater qu'elles sont bien droites.