Grammage, épaisseur, grain… Le choix du papier, une question de feeling ? Pas vraiment. Tout dépend de la quantité d’eau que vous utilisez : pour un rendu idéal, il ne doit ni gondoler, ni entrainer les couleurs. Quelques conseils !
Grammage, épaisseur, grain… Le choix du papier, une question de feeling ? Pas vraiment. Tout dépend de la quantité d’eau que vous utilisez : pour un rendu idéal, il ne doit ni gondoler, ni entrainer les couleurs. Quelques conseils !
Le papier aquarelle est répertorié en fonction du nombre de grammes par mètre carré, compris en général entre 190 et 800 g. À savoir : plus le grammage est élevé, plus le papier résiste à la peinture et à l’eau.
- Moins de 300 g/m² : plus économique, le papier a le défaut de gondoler plus rapidement. Il est donc indispensable de le tendre, avant de travailler, en le fixant à un support.
Pour qui ? Pour les débutants ou pour ceux qui maîtrisent parfaitement le degré d’humidité de la peinture.
- 300 g/m² : le grammage idéal pour la plupart des aquarelles, ni trop fin ni trop épais.
Pour qui ? Pour tous, car c’est un bon compromis, et en particulier pour les débutants.
- Plus de 300 g/m² : plus lourd et plus épais, le papier conserve davantage l’humidité. La peinture y sèche plus lentement : attendez d’être plus à l’aise avec les techniques humides avant de l’utiliser.
Pour qui ? Pour ceux qui aiment prendre leur temps et/ou travailler dans le détail.
Difficile de faire la différence entre ces deux notions… Attention ! Le grammage n'équivaut pas à l'épaisseur du papier, de même que l'épaisseur n'est pas liée au poids du papier.
- Grammage : le poids du papier au mètre carré.
- Épaisseur : celle d'une feuille, mesurée en microns.
Le choix du grain dépend totalement de vos envies, de votre sujet et de la façon dont vous le traiterez. En bref, c’est à chacun son grain selon ses besoins !
Le grain satiné : il offre une surface très lisse, qui convient parfaitement aux traits fins et au traitement des détails.
Le grain fin : c’est la texture la plus fréquemment utilisée. Sa surface, ni trop lisse ni trop marquée, légèrement plus rugueuse que le grain satiné, est simple d’utilisation et s’adapte à (presque) toutes les situations
Le gros grain ou grain torchon : avec sa texture plus marquée qui tend à gommer les détails, il réclame une certaine maîtrise technique. Peu adapté aux sujets riches en détails, il convient parfaitement en revanche aux effets de couleurs ou de relief.
Pour découvrir les caractéristiques des papiers, rien de tel qu’un petit test. Chargez un pinceau sec de peinture et appliquez-le :
- Sur du papier à grain satiné à la tache de couleur est uniforme.
- Sur du papier à grain fin à la peinture se fragmente légèrement, les bords sont irréguliers.
- Sur du papier à gros grain à la peinture ne recouvre pas les creux du papier, créant un rendu très fragmenté.
- Le bloc collé quatre côtés : grâce à ses feuilles collées les unes aux autres, il permet au papier de rester parfaitement tendu durant le travail. Un plus évident pour les débutants !
- Les feuilles volantes : tendues au préalable sur un carton, une planche ou un châssis, au moyen d’adhésif ou de punaises, elles sont incontournables pour les grands formats.