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Choisir ses pinceaux aquarelle

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Traînard, brosse plate, pinceau rond ou langue de chat… Face à la diversité des instruments à votre disposition, soyez méthodique ! Pour commencer, optez pour un petit nombre de pinceaux, de taille différente, et privilégiez la qualité. Vous pourrez enrichir votre collection au fur et à mesure que vous avancerez dans la pratique.

1. Le pinceau dans tous ses états

Débutant ?

Voici les modèles incontournables :

- Le pinceau rond : polyvalent, il permet d’appliquer des lavis et de tracer des lignes fines. Indispensables, les pinceaux ronds moyens couvriront tous vos besoins.

- La brosse plate carrée : très souple d’utilisation, elle est utile à la fois pour former des traits précis et pour appliquer des lavis.

- Le pinceau à lavis : à la fois large et souple, il retient de grandes quantités d’eau. Idéal pour étaler rapidement la couleur sur de vastes surfaces.

 

 

Initié ?

Pensez à explorer de nouveaux tracés :

- Le pinceau en langue de chat : plat et terminé en pointe, il procure un tracé caractéristique, adapté aux techniques de précision et de glacis.

- Le pinceau en éventail : recommandé pour les techniques de dégradés et de fondus, il convient au travail au pinceau sec.

- Le pinceau veineur : avec ses poils de longueur asymétrique, il sert principalement à réaliser des traits rectilignes.

- Le pinceau à filet (ou traînard) : il retient d’importantes quantités de peinture et permet de tracer des lignes fines.

2. Poils naturels ou synthétiques ?

Les poils naturels

- Les poils de martre rouge Kolinsky : de très grande qualité, à la fois souples, résistants à l’usure et dotés d’une importante capacité à stocker la peinture diluée… le pinceau par excellence de l’aquarelliste.

- Plus économiques, les poils de blaireau, d’oreille de bœuf ou de chèvre, ainsi que les petits-gris (poils d’écureuil), ont aussi leur place à ses côtés.

Tous possèdent une importante capacité d’absorption d’eau, supérieure à celle des poils synthétiques.

 

Les fibres synthétiques

D’un degré de finesse et de résistance comparable au poil animal, elles sont en général plus fermes, avec une capacité d’absorption d’eau moins importante : très utiles pour ajouter de la couleur brute et éviter qu’elle ne se dilue.

À savoir : une question de taille

Les pinceaux sont classés par numéro de taille, du plus fin au plus épais : du N°0 au N°24. Les brosses sont classées différemment, selon leur largeur. Ces numéros sont propres à chaque fabricant, les épaisseurs et longueurs d’un même numéro pouvant varier. 

3. Petite anatomie du pinceau

Un pinceau est constitué des éléments suivants :

A. Poils : fibres synthétiques ou poils naturels, ils doivent garder leur forme même mouillés.

B. Touffe : elle absorbe la peinture et la libère progressivement.

C. Racine : c’est la zone où sont insérées les fibres dans la virole.

D. Virole : véritable collier métallique en laiton, elle maintient le manche et les poils.

E. Manche : protégé par un vernis, il mentionne généralement le nom du fabricant, la gamme, la taille et la fibre sélectionnée.