Bien que la gouache se travaille en couches successives sans limite de temps, mieux vaut laisser s’exprimer votre imagination en ayant tout votre matériel, prêt à l’emploi, à portée de main !
Bien que la gouache se travaille en couches successives sans limite de temps, mieux vaut laisser s’exprimer votre imagination en ayant tout votre matériel, prêt à l’emploi, à portée de main !
Tendre le papier
Cette étape est nécessaire si vous utilisez des feuilles volantes de papier dont le grammage est inférieur à 300g/m². Humectez les deux faces à l’éponge. Fixez ensuite les contours sur une planche à dessin, à l’aide de bandelettes de papier gommé (ou adhésif). Vous pouvez aussi agrafer ou punaiser la feuille au dos d’un châssis.
Hisser vos couleurs
Consacrez quelques minutes à choisir les teintes que vous comptez employer. Essayez de prévoir les justes quantités, y compris à la réalisation de vos mélanges, car retrouver une nuance par la suite est toujours hasardeux.
Préparer la palette idéale
Il n’existe pas de manière universelle de disposer ses gouaches. Avec un peu de pratique, vous adopterez intuitivement la méthode qui vous correspond le mieux :
-Par ordre d’utilisation,
-En séparant les teintes chaudes (jaune, orange, rouge…) des froides (vert, bleu…),
-En plaçant côte à côte des couleurs que vous comptez associer.
Rien ne vous empêche de préparer vos couleurs avant de commencer à travailler.
Et au moment d’utiliser vos couleurs :
Remuez énergiquement au pinceau rattrape les mélanges qui tendent à se séparer
Pulvérisez un peu d’eau, éventuellement additionnée de gomme arabique, pour rendre leur souplesse aux gouaches trop sèches.
Avez-vous pensé à tout ?
Effectuez un dernier check up avant d’entamer les hostilités, vous vous épargnerez nombre de fastidieux déplacements ! Prévoyez :
-des feuilles supplémentaires pour les essais (bloc spiralé de même grammage que votre papier, par exemple),
-vos pinceaux et tous vos instruments de prédilection (brosse à dents, couteau, éponge, chiffons…),
-un ou deux godets d’eau.
La gouache se travaillant à l’eau, le nettoyage du matériel s’en trouve grandement facilité. Cette étape ne doit cependant jamais être négligée… Vos pinceaux, notamment, risqueraient fort de vous le faire payer !
Votre palette
Rincez-la à l’eau claire, frottez à l’éponge les résidus secs, utilisez éventuellement un peu de savon de Marseille, car certains pigments, très puissants, peuvent laisser des traces. Essuyez avec un chiffon ou du papier absorbant.
Vos pinceaux
Rincez abondamment la touffe dans un récipient d’eau tiède ou chaude. Secouez-la au-dessus d’un papier absorbant pour vérifier qu’aucune trace de couleur ne subsiste. Au besoin, shampooinez délicatement le pinceau à l’aide d’un savon pour peintre.
Secouez ensuite énergiquement le pinceau pour en chasser le maximum d’humidité. Essuyez la virole métallique, sujette à l’oxydation.
Lissez la touffe du doigt pour lui redonner sa forme d’origine.
Terminez le séchage à plat, à l’air libre.
Conservez vos pinceaux dans un pot, tête en haut.
Vos couleurs
Assurez-vous d’avoir bien rebouché chaque tube. Conservez vos gouaches dans leur conditionnement d’origine ou un contenant hermétique (mallette en bois ou en métal...)
Vous ne disposez pas d’un endroit dédié pour travailler ? Réunissez votre matériel dans une grande caisse ou sur une desserte à roulettes, bien pratique avec ses différents étages !
Conserver vos œuvres
Une gouache étant perméable, elle peut être reprise indéfiniment… même après plusieurs années. Si vous estimez toutefois votre œuvre achevée, conservez-la à plat et jamais roulée : les craquelures se produisent facilement !
Vous pouvez la vernir pour la protéger de l’humidité. Sous-verre, elle devrait vous survivre… même si certains pigments, instables, s’altéreront à mesure que passeront les années.