Un cadre doré à la feuille, en imitation lapis-lazuli ou encore marqueté d’essences rares… L’encadreur emprunte bien souvent des techniques à l’ébéniste ou au décorateur d’intérieur pour offrir un écrin de caractère aux œuvres qui lui sont confiées.
Un cadre doré à la feuille, en imitation lapis-lazuli ou encore marqueté d’essences rares… L’encadreur emprunte bien souvent des techniques à l’ébéniste ou au décorateur d’intérieur pour offrir un écrin de caractère aux œuvres qui lui sont confiées.
L’histoire du cadre a de tout temps étroitement épousé celle de la peinture et du dessin. Élevé au rang d’art dans l’Italie de la Renaissance, il a longtemps reposé sur le savoir-faire de décorateurs et d’ébénistes de renom. Mêlant matériaux précieux – comme l’incomparable feuille d’or – et habiles trompe-l’œil, il a parfois tenté d’éclipser l’œuvre elle-même. Mais sa vocation première reste de servir… sans autre limites que celles de l’imagination de son concepteur.
Les encadreurs contemporains n’ont rien perdu de l’imagination de leurs ancêtres ! Quelques secrets pour apprendre à imiter les matériaux d’encadrement les plus précieux…
Symbolisant la richesse depuis la nuit des temps, l’or reste aujourd’hui encore le matériau de finition le plus utilisé en encadrement. Chaleureux, il renforce la luminosité des toiles. Malgré sa brillance, il sait flatter, en toute neutralité, les couleurs des œuvres. Il existe deux techniques de dorure :